La famille Jasci produit des vins depuis les années 60 dans les Abruzzes. Pouvez-vous nous présenter votre domaine ?

Effectivement, cela fait trois générations que nous produisons dans les Abbruzzes. Notre vignoble s’étend sur environ 60 hectares. Nous avons toujours essentiellement cultivé des cépages indigènes tels que Montepulciano D’Abruzzo, Trebbiano D’Abruzzo et Pecorino.

Notre terroir est très propice à la culture de la vigne. Nous sommes situés sur des collines à environ 200 mètres d’altitude, protégé des vents froids par la montagne Maiella. Cette zone bénéficie d’un climat doux grâce à la proximité de la mer Adriatique située à environ 10 kilomètres.

Pour garantir une gestion parfaite de l’agriculture biologique, il y a un élément très important et particulier : tous nos vignobles sont protégés par nos propres forêts.

Aujourd’hui, les vins bios sont sur le devant de la scène. Chez Jasci, cela fait une trentaine d’années que le domaine produit uniquement des vins issus de l’agriculture biologique. D’où vient ce souhait conscient et précoce ?

Depuis 1980, nous avons fait le choix de l’agriculture biologique. Guidé par un sens civique et le respect de la nature. Depuis le début, nous essayons d’améliorer notre relation avec la nature en la respectant et en essayant d’en tirer le meilleur pour nos vins. Tout ce travail varie en fonction des caractéristiques de chacune de nos parcelles. Au fil des années, nous avons toujours fait de nos vins le miroir de notre terroir, l’objectif étant de transmettre toutes les sensibilités, saveurs et arômes des Abruzzes.

Aujourd’hui, les vins bios sont sur le devant de la scène. Chez Jasci, cela fait une trentaine d’années que le domaine produit uniquement des vins issus de l’agriculture biologique. D’où vient ce souhait conscient et précoce ?

Depuis 1980, nous avons fait le choix de l’agriculture biologique. Guidé par un sens civique et le respect de la nature. Depuis le début, nous essayons d’améliorer notre relation avec la nature en la respectant et en essayant d’en tirer le meilleur pour nos vins. Tout ce travail varie en fonction des caractéristiques de chacune de nos parcelles. Au fil des années, nous avons toujours fait de nos vins le miroir de notre terroir, l’objectif étant de transmettre toutes les sensibilités, saveurs et arômes des Abruzzes.

En temps que précurseur, comment voyez-vous l’évolution de la vigne dans les prochaines années ?

Notre expérience nous permet de rester très optimistes. L’année dernière, nous avons testé des cépages résistants aux maladies qui nous permet de ne pas prendre de mesures de protection. L’année prochaine, nous allons faire des essais de vinification…

Le climat est en train de changer. Nous devons continuer à adapter notre viticulture et la gestion biologique. Nul doute cela sera le choix gagnant pour tous.

Vous produisez du Montepulciano et du Trebbiano. Quelles sont leurs identités et avec quels mets peut-on les déguster ?

Notre Montepulciano a été planté entre 1990 et 2000 à 210 mètres d’altitude avec une exposition Sud-Est. Cela donne un vin harmonieux, sur les fruits rouges mûrs, avec des tanins plaisants. Il s’accorde facilement sur les viandes rouges et, servi un peu frais avec une salade de pâtes.

Nos 3,5 hectares de Trebbiano sont situés à 200 mètres d’altitude. Ce sont des pieds qui ont autour de 20 ans. Nous recherchons avant tout la fraîcheur. Nous l’aimons à l’apéritif, sur des viandes blanches et les poissons blancs. C’est un vin délicat sur les fruits jaunes, avec des notes d’amandes.