Pouvez-vous nous raconter l’origine de Sakura Masamune ?

Yamamura était une famille d’agriculteurs du village d’Aramaki près d’Itami au Sud du Japon. Elle cultivait du riz et en utilisait une partie pour brasser leur saké. En 1625, la maison Yamamura a offert son saké pour la fondation du temple de Shorenji. La plus ancienne pierre tombale du temple porte l’inscription de la famille et cette date marque la fondation de Sakuramasamune.
Sakura signifie « fleur de cerisier » et « Masamune » saké de qualité.

Quelle est l’importance du choix de l’eau et l’influence du taux de polissage du riz ?
Source « Miyamizu »

Sakuramasamune est située dans la préfecture de Hyogo, près de la ville de Kobé. Cette région est généralement considérée comme la meilleure du pays pour la production de saké grâce à la qualité de son riz, à son savoir-faire traditionnel en matière de brassage, aux conditions climatiques idéales et à une eau de grande qualité.
Chez Sakura, le riz est brassé avec l’eau du Miyamizu, une source découverte par l’un des anciens propriétaires. Elle est riche en calcium, en potassium, en phosphore et contient peu de fer. Les vents froids du nord du Mont Rokko (connus sous le nom de « Rokko Oroshi ») créent ici un environnement idéal pour la production du saké.
Nous produisons deux styles de saké avec un taux de polissage plus ou moins important. La couche extérieure des grains de riz contient de fortes concentrations en protéines, lipides et vitamines, ce qui donne au produit final une saveur umami. C’est le cas pour notre Miyamizu-no-Hana.
En revanche, si on cherche à obtenir un saké clair et aromatique, le riz doit être poli à plus de 50% pour en retirer les composants extérieurs. C’est le cas de notre Kinmare qui est poli à 60%